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Des experts du monde entier se mobilisent à Brest et à l’UNESCO pour la protection du patrimoine subaquatique

14 Juin 2019

Préservés au fond des eaux, des millions d’épaves et de vestiges historiques offrent un témoignage unique de l’histoire de l’humanité et de sa relation à l’océan. Les enjeux de la protection et de la mise en valeur de ce patrimoine seront au cœur des discussions de la Conférence internationale sur le patrimoine culturel subaquatique organisée par l’UNESCO et le gouvernement français du 17 au 19 juin aux Ateliers des Capucins à Brest (France).

Comment la science peut-elle aider à préserver les sites ? Comment encadrer les activités marines ? Quelles solutions existent face aux défis du tourisme et des pilleurs d’épaves ? Tels seront quelques-uns des thèmes abordés lors de cette Conférence qui vise à promouvoir la coopération internationale des États pour la protection du patrimoine subaquatique.

La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay et le ministre de l’Europe et des affaires étrangères de la France, Jean Yves Le Drian, lanceront un appel en faveur du patrimoine subaquatique, en présence de nombreux experts du monde entier.

Parmi les intervenants : Michel L’Hour, directeur du département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (France) et archéologue travaillant notamment sur la recherche des épaves de la Cordelière et du Regent au large de Brest ; Helena Barba Meinecke de l’Institut national d’archéologie et d’histoire (Mexique) ; Dolores Elkin de l’Institut national d’anthropologie et de pensée de l’Amérique latine (Argentine) ; Christophe Delaere, professeur à l’Université catholique de Louvain (Belgique) et archéologue œuvrant pour le projet du musée subaquatique au lac Titicaca (voir le programme complet).

La Conférence internationale sera suivie de la 7e Assemblée des États parties à la Convention sur la Protection du Patrimoine Culturel Subaquatique (2001) les 20 et 21 juin au siège de l’UNESCO à Paris. Elle réunira tous les acteurs majeurs investis dans la mise en œuvre de la Convention. Elle évaluera également des exemples de meilleures pratiques concernant le patrimoine culturel subaquatique.

Élaborée en 2001 et ratifiée par 61 États parties, la Convention de 2001 sur la protection du patrimoine culturel subaquatique a pour vocation de permettre aux États de mieux protéger leur patrimoine immergé. La Conférence s’inscrit dans les efforts de la  Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030) qui vise à mobiliser les acteurs du monde pour la préservation de l’océan, de ses ressources et de ses vestiges.

 

Source : UNESCO