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Le Vendée Globe et l’Espace – L’océan, la matrice du climat

Par l’équipe du Vendée Globe

Alors que le climat est aujourd’hui au cœur de nos préoccupations, le rôle des océans est souvent oublié. Pourtant, il est la principale pompe à carbone, le plus grand concentrateur de chaleur de la planète. Comprendre les mécanismes climatiques, c’est en premier lieu comprendre l’Océan. Mais comment appréhender ce territoire maritime gigantesque ? Ces 30 dernières années, les systèmes d’observation des océans ont connu une véritable révolution. L’arrivée des satellites d’océanographie spatiale et de collecte de données environnementales a été la pierre angulaire de ce renouveau.

Le niveau moyen des mers est l’un des meilleurs indicateurs du réchauffement climatique. Sans doute meilleur que la température moyenne de la Terre. Aujourd’hui, à cause des émissions de gaz à effets de serre, générées par les activités humaines, notre planète est en déséquilibre énergétique. Elle accumule de la chaleur. 93 % de ce surplus de chaleur est stockée dans l’océan. Le reste fait fondre les glaces et réchauffe l’atmosphère. Le niveau de la mer qui dépend du réchauffement de l’océan et de la fonte des glaces est donc un indicateur clé du réchauffement climatique. En effet, la chaleur accumulée dans l’océan dilate celui-ci. Conséquence : la mer monte. La fonte des glaciers de montagne ainsi que la perte de masse de glace au Groenland et en Antarctique sont une autre cause de l’élévation actuelle de la mer. Mais cette élévation est loin d’être uniforme. Certaines zones montent 4 fois plus vite qu’en moyenne globale. C’est le cas par exemple dans l’Océan Pacifique tropical ouest. Certaines régions côtières sont donc plus impactées que d’autres par ce phénomène.

Le niveau moyen des mers est l’un des meilleurs indicateurs du réchauffement climatique. Sans doute meilleur que la température moyenne de la Terre. Aujourd’hui, à cause des émissions de gaz à effets de serre, générées par les activités humaines, notre planète est en déséquilibre énergétique. Elle accumule de la chaleur. 93 % de ce surplus de chaleur est stockée dans l’océan. Le reste fait fondre les glaces et réchauffe l’atmosphère. Le niveau de la mer qui dépend du réchauffement de l’océan et de la fonte des glaces est donc un indicateur clé du réchauffement climatique. En effet, la chaleur accumulée dans l’océan dilate celui-ci. Conséquence : la mer monte. La fonte des glaciers de montagne ainsi que la perte de masse de glace au Groenland et en Antarctique sont une autre cause de l’élévation actuelle de la mer. Mais cette élévation est loin d’être uniforme. Certaines zones montent 4 fois plus vite qu’en moyenne globale. C’est le cas par exemple dans l’Océan Pacifique tropical ouest. Certaines régions côtières sont donc plus impactées que d’autres par ce phénomène.

Michaël Ablain, ingénieur à CLS, encadre le calcul du niveau moyen de la mer depuis près de 20 ans :

La sentence est sans appel, le niveau moyen des mers est en constante évolution depuis 1992. Une moyenne d’augmentation de 3,3mm/an. Mais ce n’est qu’une moyenne. Ce niveau augmente de près de 20 cm sur tout le bord ouest dans le Pacifique tropical avec pour première victime les îles Kiribati. Et ce même niveau peut stagner, voire baisser comme sur le bord Est de ce bassin où l’on constate une chute du niveau de la mer pouvant aller jusqu’à -4 cm sur 20 ans. Cet indicateur prouve néanmoins que globalement, notre planète se réchauffe. Nos océans emmagasinent cette chaleur, et comme l’eau qui bout sur le feu, ils se dilatent et sont sur le point de déborder. Cette donnée est incontestable ! »

Depuis 1997, El Niño n’était pas réapparu avec autant d’intensité. Ce courant saisonnier équatorial tient son nom d’un phénomène très particulier. Peu avant Noël, date anniversaire de la naissance de l’enfant Jésus (El Niño), un courant chaud fait littéralement disparaître les poissons des eaux péruviennes. El Niño est un phénomène océanique à grande échelle du Pacifique équatorial, affectant le régime des vents, la température de la mer et les précipitations. Plus ce phénomène sera marqué, plus ses conséquences auront d’impact sur les populations.
CLS, fournisseur officiel des données spatiales du Vendée Globe, tient toutes ces informations disponibles gratuitement pour tous les acteurs internationaux de la gestion des risques sur le site du CNES : aviso +.

 

Source : Vendée Globe